Vacances

 
 

Une semaine au Parc régional du Poisson blanc, dans ce magnifique micro-refuge appelé Le Pic-mineur — signé par l’atelier d’architecture L’abri. Une semaine hors du monde (sans écran, sans électricité, sans eau courante). Juste nous quatre, seuls dans les bois.

Nos journées avaient l'air de ça : de longs déjeuners, des heures de lecture et des heures de Lego, mille baignades, du canot, des pique-niques sur les îles, une sortie en SUP, une randonnée, des dizaines de plongeons au milieu de la baie, 600 mètres pour aller chercher de l’eau, des tentatives de pêche, des barbecues, des feux de camps, quelques guimauves.

 
 
 
 

J’ai réalisé, dans ces quelques jours de vacances, que les huiles essentielles étaient partout. M’est venu l’idée de vous partager tout ça.

Soin solaire

La veille de notre départ, je me suis lancée dans une première production de soin solaire maison. À travers ce genre de gestes, et même pour des choses aussi simples, je ressens un immense sentiment d’accomplissement — l’impression d’être à la bonne place, d’avoir une réelle action. Bilan : gros gros coup de cœur ! Une fois les ingrédients réunis, c’est d’une extrême facilité. Puis la texture, l’odeur et l’efficacité sont hallucinantes.

Je me suis inspirée des recettes de Crème solaire pour le corps et de Soin solaire teinté pour le visage de ma collègue Lison Guérette-Canopy. Pour le corps, j’ai utilisé l’huile de coco fractionnée que j’avais sous la main. Pour le visage, comme je n’avais pas d’huile de pépins de framboisier, j’ai choisi de mélanger de l’huile d’argan avec de l’huile de caméline. Puis, j’ai remplacé l’huile essentielle de myrrhe par la synergie immortelle. Enfin, je me suis servi d’un mini mousseur à lait plutôt que de bâtons de popsicle pour bien homogénéiser.

 
 
 
 

Chasse-moustiques

Le terrashield comme chasse-moustiques est parfait. Cela dit, là-bas, j’ai eu à le bonifier un peu pour tenir loin aussi les mouches noires et les tiques. Dans le vaporisateur tout fait, j’ai ajouté quelques gouttes de romarin, de lavande, de menthe poivrée et de citronella. Il fallait simplement en ré-appliquer de façon régulière.

Petits maux

Les premiers jours, nous avons dû nous habituer à l’eau et il y a eu quelques mini maux de ventre. Pour soulager les gargouillis, une goutte de la synergie digestive zengest dans le verre d’eau de mon copain et un bonhomme sourire avec le roll-on tamer (la version enfant du zengest) autour du nombril de ma plus jeune.

Pour les piqûres incommodantes, j’avais préparé un mélange d’arbre à thé, de lavande et d’huile de coco fractionnée dans un roll-on, que les filles pouvaient appliquer elles-mêmes si ça démangeait pendant la nuit.

Pour les peaux pleines de soleil, de la lavande dans du gel d’aloès.

Pour les douleurs à l’épaule de mon amoureux (revenues à force de traîner héroïquement des 18 litres d’eau du pavillon d’accueil jusqu’au refuge), un mélange de curcuma, de marjolaine, de copaiba, d’encens, de lemongrass, de graines de céleri et d'huile de coco fractionnée en massage.

Pour la coupure sous le pied due à un galet tranchant au fond du lac, de l’arbre à thé et l’onguent correct x à quelque reprises.

Propreté

Parce qu’on se lavait dans le lac, j’avais un savon en barre, naturel et biodégradable. Pareil pour les quelques vêtements à rafraîchir, que je savonnais en ajoutant des gouttes de citron. Savon liquide avec citron, encore, pour la vaisselle, qu’on lavait dans l’évier. Pour les surfaces, j’avais apporté mon vaporisateur tout usage, composé de concentré nettoyant OnGuard, de citronella (ça repoussait les insectes par le fait même), de vinaigre, d’eau bouillie et refroidie.

Simple rappel : je n’utilise et ne recommande que les huiles essentielles doTERRA, certifiées pures et testées.

 
 
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